La maison d’édition Hauteville lance une nouvelle collection consacrée à la littérature japonaise et coréenne. Baptisée Kibun, cette collection proposera des récits immersifs, à la croisée du réconfort et du merveilleux. Les premiers titres prévus pour le 5 mars 2025 incluent La Petite Confiserie de l’Allée Nocturne de Hiyoko Kurisu, Le Merveilleux Restaurant des Souvenirs de Yuta Takahashi et La Librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa. L’annonce marque une volonté d’Hauteville d’explorer un segment en pleine expansion : la « littérature du bien-être » inspirée des cultures japonaises et coréennes.
Kibun : une nouvelle collection pour les amateurs de récits empreints de magie et de douceur
L’annonce de la collection Kibun par Hauteville répond à un intérêt croissant pour les littératures asiatiques en France. Depuis quelques années, les récits japonais et coréens captivent de plus en plus de lecteurs, attirés par des thématiques axées sur l’introspection, la mémoire et le réconfort. Le mot « kibun » en japonais et en coréen, signifie « humeur » ou « ressenti », un choix qui traduit bien l’ambition de cette collection : offrir des lectures capables de transporter les lecteurs dans des univers apaisants, tout en effleurant une poésie du quotidien.
Cette nouvelle collection s’inscrit dans une tendance plus large de la « littérature du bien-être » venue d’Asie, un genre qui mêle réalisme magique, atmosphère immersive et réflexions existentielles. On y retrouve des influences d’auteurs comme Toshikazu Kawaguchi (Tant que le café est encore chaud) ou Genki Kawamura (Et si les chats disparaissaient du monde), qui conjuguent le surnaturel et l’humanité dans des récits où chaque rencontre devient un moment de transformation.
Une première sélection de titres prometteurs pour la nouvelle collection Hauteville
Les premiers romans annoncés pour le lancement de Kibun présentent différents univers, mais partagent une même volonté de raconter des histoires touchantes et immersives :
- La Petite Confiserie de l’Allée Nocturne de Hiyoko Kurisu : un roman où les douceurs d’une confiserie magique permettent d’exaucer des souhaits. Son héros, un vendeur aux oreilles de renard, aide les visiteurs à trouver le bonbon qui changera leur vie. Un récit qui s’inscrit dans la lignée des contes fantastiques japonais.
- Le Merveilleux Restaurant des Souvenirs de Yuta Takahashi : un établissement singulier où chaque plat offre la possibilité de revivre un moment du passé, et ainsi retrouver des êtres chers. Un thème qui résonne avec les questionnements sur la mémoire et le deuil.
- La Librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa : ce roman, déjà publié en grand format, sera réédité en poche dans la collection Kibun. L’histoire suit une jeune femme en quête de renouveau qui découvre un petit quartier de bouquinistes à Tokyo, renouant ainsi avec elle-même à travers les livres.
Une stratégie éditoriale qui s’inscrit dans une dynamique plus large ?
Avec la collection Kibun, Hauteville semble s’inscrire dans une tendance qui s’affirme depuis quelques années : la popularisation des romans japonais et coréens en France. D’autres maisons d’édition ont déjà mis en avant des auteurs asiatiques, mais l’idée d’une collection entièrement dédiée à ce registre reste une initiative notable.
Le succès des dramas coréens et de la culture pop japonaise a élargi la curiosité des lecteurs francophones pour ces récits empreints de traditions, de sensibilité et de fantastique. Kibun pourrait donc toucher un public qui ne se limitera pas aux amateurs de littérature asiatique, mais également aux lecteurs en quête d’émotion et de voyages.
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