Après La petite boutique aux poisons, les amateurs de fictions historiques teintées de mystère et de féminisme pourront découvrir L’empoisonneuse de Palerme de Cathryn Kemp, disponible dès aujourd’hui, 5 février 2025, aux éditions Hauteville. Un roman qui plonge ses lecteurs dans la Rome du XVIIe siècle, entre poison, vengeance et lutte pour la liberté des femmes.
Un récit sombre et captivant inspiré par l’histoire des empoisonneuses de Rome

Dans L’empoisonneuse de Palerme, Cathryn Kemp nous propose un portrait fascinant : celui de Giulia, une femme qui consacre sa vie à aider celles que la société a brisées. Depuis son enfance à Palerme jusqu’à son rôle clé dans les ruelles sombres de Rome, Giulia devient une guérisseuse, une avorteuse, mais surtout une empoisonneuse. Sous la façade d’une boutique d’apothicaire, elle et son cercle clandestin fournissent des poisons mortels à des femmes en quête de vengeance contre des maris violents, des oppresseurs ou des figures de pouvoir abusives.
Ce roman s’inspire de l’histoire réelle de femmes qui ont trouvé dans le poison une arme pour reprendre le contrôle de leur destinée. Il met en lumière la fragilité de la condition féminine à l’époque, tout en dévoilant la puissance des réseaux secrets féminins capables de défier les autorités patriarcales. Dans une Rome où le pape fraîchement élu traque sorcières et hérétiques, Giulia et ses alliées affrontent des dangers bien plus grands que leurs ennemis personnels : celui d’un système entier qui refuse de leur laisser la moindre place.
Entre fiction et héritage historique : un roman dans la lignée de La petite boutique aux poisons
Les lecteurs de La petite boutique aux poisons de Sarah Penner retrouveront dans L’empoisonneuse de Palerme des thématiques similaires. Comme Nella dans le roman de Penner, Giulia hérite d’un savoir transmis de mère en fille, celui du poison utilisé non comme un simple outil de mort, mais comme un symbole de résistance face à l’oppression masculine.
Cependant, L’empoisonneuse de Palerme se distingue par sa plongée dans l’Italie du XVIIe siècle, une époque marquée par l’inquisition, la montée en puissance de l’Église et une répression féroce des femmes jugées « dangereuses » pour l’ordre établi. Le roman ne semble pas seulement être un roman historique : c’est aussi une ode à la sororité, à la rébellion silencieuse des femmes et à la force des liens qui se tissent dans l’ombre.
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