Les éditions Hauteville élargissent leur catalogue avec la création de Kibun, une collection entièrement consacrée à la littérature japonaise et coréenne. Annoncée sur Instagram, cette initiative vise à mettre en avant des récits aux intrigues simples, mais universelles, en mettant l’accent sur les émotions et les atmosphères. Alors que l’intérêt pour la littérature asiatique ne cesse de croître en France, cette nouvelle collection suscite déjà l’impatience des lecteurs.
Kibun : une collection pensée autour des émotions et des sensations
Dans son annonce officielle, Hauteville explique que Kibun – qui signifie “humeur” en japonais comme en coréen – sera consacrée à des histoires capables de capturer des instants de vie à la fois subtils et profonds. L’éditeur insiste sur la volonté de proposer des récits marqués par l’émotion et la sensibilité, deux éléments qui caractérisent la littérature asiatique contemporaine et qui séduisent de plus en plus de lecteurs francophones.
Ces dernières années, plusieurs maisons d’édition françaises se sont tournées vers la publication d’auteurs japonais et coréens, notamment avec des romans axés sur l’introspection et la contemplation du quotidien. On pense notamment aux succès de Les mémoires d’un chat d’Hiro Arikawa publié chez Acte Sud, Mondes parrallèles, une histoire d’amour de Keigo Higashino dans la même maison d’édition ou bien encore Le restaurant des recettes oubliées d’Hisashi Kashiwai publié en France par Nami. Dans cette lignée, Kibun pourrait bien répondre à une attente croissante du public.
L’annonce de la nouvelle collection Hauteville suscite déjà l’intérêt des lecteurs
Si le lancement de Kibun marque une nouvelle étape pour Hauteville, les détails concernant les premiers titres de la collection restent encore inconnus. L’annonce a cependant déclenché un engouement immédiat sur les réseaux littéraires, où les lecteurs attendent déjà de premiers indices sur les prochaines publications de la maison d’édition. Entre classiques contemporains japonais et coréens ou auteurs émergents traduits pour la première fois, les possibilités sont nombreuses pour cette nouvelle collection.
Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large de diversification des catalogues éditoriaux, avec une place grandissante accordée aux littératures asiatiques, longtemps sous-représentées dans l’édition française. À travers Kibun, Hauteville semble vouloir offrir une porte d’entrée vers cet univers littéraire qui séduit de plus en plus.