Cet automne, Glénat publiera une bande dessinée dédiée à Romy Schneider, réalisée par Stéphane Betbeder et Rémi Torregrossa, le 6 novembre 2024. L’œuvre retrace la vie complexe de l’actrice autrichienne, révélée par son rôle de Sissi, mais qui s’est battue pour se libérer de cette image, devenant alors une légende du cinéma français. Au travers de cette BD, les auteurs nous livrent un regard intime et artistique sur Romy Schneider, l’actrice qui a marqué le cinéma par son talent et sa quête de liberté.
Une bande dessinée qui célèbre Romy Schneider au-delà du rôle de Sissi
Cette bande dessinée, proposée par les éditions Glénat, s’annonce comme une immersion dans la vie de Romy Schneider, loin des projecteurs de son personnage mythique de Sissi l’Impératrice. L’œuvre, réalisée par Stéphane Betbeder et Rémi Torregrossa, vise à déconstruire l’image publique de l’actrice pour mieux en dévoiler la femme libre qu’elle a été. Le récit démarre dans les jeunes années de Romy, née en 1938 à Vienne, élevée dans une famille de cinéma. Dès 1953, elle décroche son premier rôle, propulsée par une mère elle-même actrice, Magda Schneider, et un beau-père influent.
Ce duo familial la pousse à capitaliser sur le succès international que lui apporte son rôle dans Sissi l’Impératrice (1955). Pourtant, derrière cette apparente ascension fulgurante, se cache une lutte personnelle pour s’affranchir de ce rôle qui lui colle à la peau. La bande dessinée promet d’explorer cette dualité entre l’image publique d’une star mondiale et la quête de liberté et d’indépendance de Romy Schneider. L’ouvrage est d’ores et déjà disponible à la précommande pour le prix de 23,00€.
Romy Schneider : une figure incontournable du cinéma français et international

Romy Schneider, de son véritable nom Rosemarie Magdalena Albach-Retty, n’a pas seulement marqué les esprits grâce à son rôle d’impératrice. Elle a surtout fasciné pour la complexité et l’émotion qu’elle a su insuffler dans ses personnages au fil de sa carrière. Après avoir été liée à l’image candide et romantique de Sissi, elle a lutté pour diversifier ses rôles et s’émanciper de ce rôle jugé « trop lisse », souvent imposé par les choix de ses proches.
En France, elle devient une figure marquante du cinéma dans les années 60 et 70, enchaînant les collaborations avec des réalisateurs de renom comme Luchino Visconti, Claude Sautet ou encore Orson Welles. Ses rôles dans des films tels que Les Choses de la vie, La Piscine ou César et Rosalie ont profondément marqué le public français, où elle est encore aujourd’hui perçue comme une icône tragique, notamment à cause de sa vie personnelle tourmentée.