Après le succès de La librairie de Téhéran, Marjan Kamali signe Un thé à Téhéran, un roman attendu par ses lecteurs, moi y compris. La librairie de Téhéran avait été un véritable coup de cœur et j’avais donc de grandes attentes pour cette nouvelle histoire. Si Un thé à Téhéran n’a pas été un coup de cœur aussi intense, il a su répondre à mes attentes en offrant une immersion culturelle et émotionnelle forte, où le passé et le présent s’entrelacent à merveille. Marjan Kamali nous livre ici une réflexion sur la famille, l’identité, et les choix de vie, le tout porté par son écriture accessible. Retour sur mon avis complet sur Un thé à Téhéran.
Un thé à Téhéran : un retour aux sources et une quête d’identité entre New York et Téhéran

Un thé à Téhéran nous plonge dans l’histoire de Mina, une jeune femme qui a grandi entre deux cultures : celle de sa famille iranienne et celle de New York, où elle s’est installée quand sa famille a fui l’Iran.
Même en Amérique, sa mère, Darya, reste ancrée dans les traditions et rêve d’un mariage arrangé pour sa fille. Incapables de se comprendre pleinement, mère et fille décident de voyager ensemble en Iran pour renouer avec leurs racines et se rapprocher.
Cependant, ce retour aux sources prend une tournure imprévue lorsque Mina tombe amoureuse d’un homme que Darya n’approuve pas. Les enjeux deviennent plus complexes, et Mina se retrouve tiraillée entre ses sentiments et le poids des attentes.
Avis Un thé à Téhéran : une fresque familiale touchante
Au même titre que pour La librairie de Téhéran de l’autrice, l’intrigue d’Un thé à Téhéran m’a captivé par la richesse de ses personnages et toute l’intrigue qui se construit autour d’eux. J’ai particulièrement apprécié la profondeur avec laquelle Marjan Kamali nous présente la famille de Mina et leurs interactions, mettant en lumière les valeurs, les traditions et les attentes qui les unissent autant qu’elles les séparent.
Que ce soit dans les années 90 aux États-Unis ou au cœur de l’Iran, les décors sont décrits avec beaucoup de précision et d’authenticité. Cela m’a permis de me sentir totalement aux côtés de Mina et Darya dans les différentes scènes du livre, et c’est en grande partie ce que je recherchais dans cette lecture.
Dans l’ensemble, j’ai trouvé que le personnage de Mina était particulièrement attachant. J’ai ressenti une réelle proximité avec elle, ses rêves, ses doutes et ses décisions. L’autrice parvient à nous faire vivre chaque émotion de Mina, et cette sincérité donne au récit une dimension humaine que j’ai trouvée profondément touchante.
@basilic.tropical Avis complet sur Un thé à Téhéran de Marjan Kamali publié chez @hautevillefr 👀☕️ Une très bonne lecture que je note 4/5 ✨ et que je vous recommande ! #unetheateheran #avislivre #avislecture #romanhistorique #booktok #booktokfrance #booktokfrancais ♬ son original – Basilic Tropical
Le style d’écriture de Marjan Kamali toujours aussi accessible pour une histoire encore plus prenante
Marjan Kamali possède une plume aussi simple que captivante, rendant Un thé à Téhéran accessible sans être simpliste pour autant. Contrairement à certaines œuvres de fiction historique qui peuvent se révéler denses ou difficiles d’accès, ce roman m’a paru fluide et agréable, idéal pour tout lecteur, même ceux peu habitués au genre.
En outre, Marjan Kamali sait comment nous transporter immédiatement dans son univers. Chaque page est empreinte de détails qui enrichissent le récit sans alourdir la narration. Je n’ai pas eu à me forcer pour plonger dans cette histoire et cela s’est fait tout naturellement.
Selon moin l’accessibilité est l’un des atouts majeurs du livre, car elle nous permet de nous concentrer sur les émotions et les thèmes sans être distraits par une narration trop complexe. Le style de Marjan Kamali favorise en somme une immersion totale, et j’ai apprécié cette facilité à entrer dans l’histoire et à ressentir le monde de Mina et de Darya.
Une comparaison à éviter avec La librairie de Téhéran pour apprécier ce livre à sa juste valeur
Comparé à La librairie de Téhéran, Un thé à Téhéran explore des thèmes différents et peut-être plus “subtils”. Alors que La librairie de Téhéran mettait l’accent sur la notion de premier amour, ce roman aborde bien d’autres thèmes, et l’amour n’en est qu’une petite partie.

Personnellement, j’ai eu tendance à comparer les deux œuvres, ce qui m’a laissé une sensation de manque, notamment concernant la dimension romantique. J’avoue que je m’attendais à retrouver quelque chose de similaire, ce qui peut-être m’a laissé un sentiment d’inachevé avec ce livre-là.
Cependant, en prenant Un thé à Téhéran pour ce qu’il est, sans attendre la même approche que La librairie de Téhéran, on peut pleinement apprécier la richesse de ses thématiques et la profondeur de ses personnages. Cette distinction est, selon moi, essentielle pour profiter de l’expérience unique que propose Marjan Kamali dans ce nouveau roman.