Malgré des avis mitigés sur les réseaux littéraires, L’automne sans fin d’Amy Avery, publié chez Sabran, m’a profondément marquée. Ce roman au rythme contemplatif et à l’atmosphère mythologique m’a offert une expérience de lecture plus qu’intense. Retour sur mon avis complet sur L’automne sans fin, un livre que j’ai du mal à oublier tant il a su me provoquer des émotions différentes.
L’automne sans fin d’Amy Avery : un monde en suspens dans un automne éternel

Dans un univers où les saisons sont incarnées par des dieux, Tirne est le héraut de l’Automne, un dieu distant et énigmatique. Chaque année, elle l’accompagne dans le royaume des humains, mais cette fois, tout bascule. Le Miroir permettant leur retour se brise, les piégeant et plongeant le monde dans un automne sans fin.
Désormais confrontés à la mortalité et au chaos grandissant, Tirne et son dieu doivent survivre et comprendre qui pourrait vouloir les voir exilés pour toujours, d’autant que beaucoup accusent le héraut pour cet « accident ». Entre tensions divines, luttes intérieures et mystères à résoudre, ce récit mêle spiritualité, mythologie et quête existentielle.
Définition héraut* (nom masculin) : En Grèce et à Rome, messager chargé de porter les ordres du prince, de faire les annonces dans les assemblées et de déclarer la guerre.
Source : Larousse.
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Une structure narrative qui déroute certains lecteurs selon plusieurs avis
Si L’automne sans fin m’a marquée, le roman semble avoir eu du mal à convaincre sur les réseaux littéraire. Beaucoup de lecteurs mentionnent une lecture difficile, notamment à cause d’un début lent et très descriptif. Je reconnais que l’entrée dans l’histoire a été compliquée pour moi aussi. Le style d’Amy Avery est contemplatif, presque hypnotique, mais il demande un certain temps d’adaptation.
L’intrigue se construit davantage sur une ambiance et des émotions que sur l’action. Ce n’est pas un livre d’aventures où tout s’enchaîne rapidement, mais plutôt une immersion progressive dans un univers chargé de symboles et de réflexions. Ce choix stylistique peut déstabiliser, surtout pour ceux habitués à des fantasy plus rythmées, comme celles en tête des ventes en ce moment.
Enfin, il est important de noter que la romance, souvent centrale dans les livres du genre, reste ici en arrière-plan. Plutôt que de suivre un développement linéaire, on découvre plusieurs histoires et relations secondaires, ce qui peut frustrer les amateurs de romances classiques, et plus particulièrement de romantasy.
@basilic.tropical 4/5✨ Je suis vraiment trop contente aujourd’hui de vous faire mon avis sur le livre 🍂L’automne sans fin 🍂 qui a été une découverte assez étonnante pour moi avec une lecture qui sort vraiment de l’ordinaire. Je sais d’avance que c’est pas forcément un livre qui plaira à tout le monde, puisqu’il se démarque vraiment dans son genre, mais je le trouve extrêmement intéressant et j’ai beaucoup beaucoup beaucoup aimé ce livre. #l#lautomnesansfina#avislivrea#avislecturef#fantasyr#recommandationlivre ♬ son original – Basilic Tropical
Mon avis sur L’automne sans fin : une lecture marquante qui m’a bouleversée
Passé le début, ce roman m’a complètement envoûtée. J’ai été transportée par la beauté de son univers, avec des décors empreints de mythologie et une ambiance presque mystique. Les descriptions m’ont permis de partir à la découverte d’un monde fascinant, entre temples anciens et paysages automnaux. Même dans ses moments sombres, l’univers de L’automne sans fin restait hypnotisant.
À noter que ce qui m’a surtout marquée, c’est la richesse émotionnelle de l’histoire. Les personnages moralement gris sont écrits avec une complexité rare, et j’ai particulièrement aimé Sidriel, un personnage à la fois fascinant et toxique. Cette lecture m’a vraiment fait comprendre ce qui rend un personnage moralement ambigu si intéressant, et j’ai adoré cette dynamique.
Enfin, au-delà de l’intrigue, le livre m’a poussée à m’interroger sur des thèmes profonds comme la mortalité, les cycles de la vie et la nécessité du renouvellement de toute chose. J’ai terminé cette lecture en larmes, touchée par la profondeur des réflexions soulevées et la manière dont elles résonnent avec mes propres questionnements sur certains sujets existentiels.

Un livre à lire toute l’année, pas seulement en automne
Avec son ambiance automnale et ses décors mythologiques, ce roman d’Amy Avery semble parfaitement taillé pour une lecture de saison. Pourtant, je pense qu’il peut être apprécié à tout moment de l’année. Son intrigue et ses thèmes dépassent largement l’effet de “mood” souvent associé aux romans saisonniers.
Pour les amateurs de fantasy antique et d’univers symboliques, L’automne sans fin offre une expérience qui va bien au-delà d’un simple cadre automnal. Il invite à une véritable introspection, rendant sa lecture pertinente quelle que soit la période.
Quels sont les trigger warnings de L’automne sans fin d’Amy Avery ?
Selon moi, ce livre est recommandé pour un public adulte, en raison de ses thématiques complexes et de sa narration. Les sujets sensibles abordés incluent l’addiction, la maladie chronique, la mort, le deuil, les relations toxiques, ainsi que des références au sang et au validisme. Même si ces thèmes ne sont pas traités de manière trop graphique, ils peuvent heurter certains lecteurs et méritent d’être pris en compte avant de se lancer dans la lecture de cette fantasy.
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