La couverture de ce livre m’a immédiatement intriguée tant je l’ai trouvée belle et il ne m’a fallu guère plus que quelques édits Tiktok pour l’acheter. Dans Divines Rivalités (publié chez De Saxus), Rebecca Ross nous plonge dans un univers étonnant, mais pas si inconnu. Entre nous, j’ai eu l’impression de plonger dans une sorte de multivers de notre passé. Cette lecture incroyable m’a séduite et je suis vraiment ravie de vous en parler aujourd’hui.
Divines Rivalités : une romantasy dans la peau d’une correspondante guerre
Imaginez un décor des années 30 et la rédaction d’un journal local. C’est là que travaille Iris, et elle compte bien obtenir une place de chroniqueuse. Malheureusement, elle est en concurrence étroite avec Roman. La vie personnelle d’Iris n’est en outre pas très simple. Son frère, Forest, est parti au front, tandis que sa mère se noie dans l’alcool. La seule chose qui compte pour elle : son travail, et les lettres qu’elle envoi à Forest, même si elle n’obtient jamais de réponses.
Après une énième lettre glissée sous la porte de son dressing – qui disparaît comme par magie – elle va enfin avoir un retour “Je ne suis pas Forest”. À la suite de cela, Iris va commencer à entretenir une correspondance avec un inconnu, qui n’aura de cesse de l’intriguer. Cependant, la jeune femme n’est pas au bout de ses peines et, à la suite d’une énième tragédie, elle décide de tout laisser derrière elle afin de s’engager comme correspondante de guerre.
Un roman loin de tout ce que j’imaginais pour une fantasy avec des Dieux
Pour être parfaitement honnête avec vous, j’imaginais bien d’autres choses pour ce livre. Je m’attendais à une vibe dark academia dans une université de magie. Toutefois, comme pour beaucoup de livres, je ne me suis pas attardée sur le résumé et j’ai été agréablement surprise de découvrir cet univers. Comme je l’évoquais, j’ai véritablement eu le sentiment de plonger au siècle dernier, alors que la Seconde Guerre mondiale débutait en France. Cependant, dans Divines Rivalités, cette guerre oppose deux divinités et la magie se faufile un peu partout.
Un autre point qui m’a marquée, et que j’ai trouvé plus qu’appréciable, c’est le fait que l’univers fantasy est là, sans que le worldbuiling soit trop complexe. Il y a des petites touches de magie par-ci par-là, mais il n’y a pas énormément d’informations à assimiler en même temps.
Je ne saurais pas décrire l’ambiance même de ce livre, mais j’ai adoré m’y plonger et découvrir le personnage d’Iris. Contrairement à certains, j’ai également beaucoup apprécié le personnage de Roman Kitt que j’ai pris plaisir à découvrir tout au long du livre. Au final, il m’a juste manqué un petit côté addictif pour que Divines Rivalités soit un véritable coup de cœur.
Divines Rivalités : une belle découverte de la plume de Rebecca Ross

Rebecca Ross (à ne pas confondre avec Rebecca Yarros) est une autrice que je ne connaissais pas du tout. Divines Rivalités semble être son premier roman traduit en France (aux éditions De Saxus), mais l’autrice américaine a d’ores et déjà plusieurs romans de fantasy pour adultes et jeunes adultes à son actif. J’ai été particulièrement conquise par sa plume et dès le premier chapitre, j’ai eu le sentiment que j’allais vraiment adorer ce livre.
J’ai réellement hâte de me plonger dans le tome 2 qui devrait sortir dans quelques mois. Je suis impatiente de voir si De Saxus, ou une autre maison d’édition, va traduire ses autres romans, mais je pense, à titre personnel, qu’elle peut devenir une autrice à succès auprès d’un public francophone. Divines Rivalités lui a d’ailleurs permis d’imposer son nom sur les réseaux littéraires, avec plusieurs mises en lumière par des influenceurs.
Quels sont les trigger warning de Divines Rivalités de Rebecca Ross ?
Divines Rivalités est un roman catégorisé en young adult, avec un âge conseillé de lecture de 13 à 18 ans. Il n’y a pas de contenu explicite ou de scènes de violences graphiques. Cependant, ce livre peut évoquer des choses difficiles, pouvant être considérés comme des trigger warning pour certaines personnes. Je pense notamment à la notion de deuil et à la guerre.
Divines Rivalités de Rebecca Ross est conseillé pour un public de 13 à 18 ans. Pour ma part, à 30 ans, j’ai tout de même beaucoup apprécié cette lecture que je n’ai pas trouvé “enfantine”.