Le nouveau roman d’Alex Aster, Un été à New York, sortira en France avec cinq jaquettes différentes, réservées à quatre points de vente distincts et à un événement littéraire majeur : Le Festival du Livre de Paris. Alors que les fans se préparent déjà à collectionner ces éditions exclusives, cette stratégie éditoriale se démarque dans le paysage littéraire français actuel, tout en interrogeant sur la manière dont les éditeurs multiplient les leviers marketing.
Cinq éditions différentes pour Un été à New York, le nouveau roman d’Alex Aster
Le roman Un été à New York, prévu pour le 10 avril 2025, paraîtra en France avec cinq jaquettes distinctes, une pour chaque point de distribution majeur : FNAC, Cultura, Leclerc, les librairies, et une édition spéciale créée pour le Festival du Livre de Paris. Ces cinq visuels, proposés uniquement pour le premier tirage, créent un phénomène d’attente et d’exclusivité, particulièrement omniprésent dans les communautés de lectrices et lecteurs sur TikTok et Instagram.
La jaquette du Festival du Livre de Paris pourrait sans nul doute être la plus prisée. Pensée comme un objet rare, elle accompagnera la venue d’Alex Aster à l’événement parisien, renforçant le lien direct entre l’autrice et ses fans. C’est une stratégie qui fait écho aux campagnes autour de Lightlark et de sa suite Nightbane (ainsi que Skyshade à paraître le même jour), dont les magnifiques éditions collector ont largement contribué à l’aura d’Alex Aster dans le paysage francophone.
De façon plus générale, la multiplication des éditions exclusives devient une norme dans le secteur, notamment pour les romans à fort potentiel commercial. En France, cette approche marketing commence à se développer plus largement avec des initiatives inspirées du modèle anglo-saxon. Pour Un été à New York, le choix éditorial témoigne très certainement d’une volonté de faire d’Alex Aster une figure centrale du paysage young adult et romantasy dans l’Hexagone.
Une stratégie qui s’inscrit parfaitement dans la tendance actuelle de l’objet-livre ?
Si ce dispositif marketing peut surprendre par son ampleur, il s’inscrit dans une tendance plus large : la transformation du livre en objet esthétique, instagrammable et collectionnable. Sur les réseaux sociaux, les contenus qui mettent en scène des bibliothèques colorées, des piles de romans aux tranches décorées ou des éditions limitées se multiplient. Le livre n’est plus seulement lu : il est montré, désiré, possédé.
Alex Aster a largement participé à ce phénomène avec sa communication directe sur TikTok, où elle a su mobiliser des millions de lectrices autour de Lightlark. Son nouveau roman s’éloigne du registre fantastique pour explorer celui de la romance contemporaine, mais l’univers visuel reste central. En proposant cinq éditions différentes dès le lancement, Lumen anticipe la demande d’un public avide de versions uniques à collectionner.
Précommandes disponibles sur d’autres points de vente pour le même prix : Cultura et Amazon.