Ali Hazelwood, autrice incontournable de la romance contemporaine et phénomène BookTok, revient avec Deep End, sorti en version originale le 4 février 2025. Ce nouveau roman, qui mêle romance sportive et exploration du BDSM, suscite déjà des débats intenses au sein des lecteurs et lectrices. Entre critiques sur le manque de profondeur émotionnelle et enthousiasme de certains pour une approche plus maîtrisée du genre, Deep End divise. Un succès à la Fifty Shades of Grey ou un faux pas dans la carrière de l’autrice ? Retour sur cette sortie qui fait déjà beaucoup parler.
Ali Hazelwood se lance dans la romance sportive avec une intrigue teintée de BDSM
Depuis son premier roman The Love Hypothesis, Ali Hazelwood s’est imposée comme une figure majeure de la romance contemporaine avec des récits où la dynamique des personnages repose souvent sur des tropes bien connus (enemies to lovers, fake dating, etc.). Avec Deep End, elle opère un nouveau virage en mêlant romance sportive et BDSM, un registre qui rappelle l’impact de Fifty Shades of Grey sur le genre.

L’histoire suit une plongeuse de haut niveau et un champion du monde de natation, une immersion dans le monde de la compétition sportive. Cette fois, la romance va plus loin : elle aborde également des dynamiques de domination et soumission. Un choix qui a immédiatement attiré l’attention des lecteurs et critiques, entre curiosité et scepticisme.
Deep End d’Ali Hazelwood, une réception divisée pour cette nouvelle romance
Dès sa sortie, Deep End a généré des réactions contrastées. Pour une partie des lecteurs, le roman souffre d’un manque de développement émotionnel et d’une alchimie insuffisante entre les personnages. Certains considèrent que la romance manque de crédibilité et que l’exploration du BDSM, censée apporter une nouvelle dimension au récit, n’est qu’un élément superficiel. Plusieurs retours ont également soulevé un certain malaise quant à cette lecture.
D’un autre côté, des adeptes du genre estiment au contraire que Deep End reste trop sage et n’explore pas assez en profondeur les codes du BDSM. Plusieurs critiques sur Goodreads soulignent que l’histoire aurait pu aller plus loin et qu’elle manque d’authenticité pour convaincre les amateurs du genre. Cependant, certains lecteurs y voient une version plus aboutie de Fifty Shades of Grey, avec une approche plus subtile et mieux écrite.
Une attente grandissante pour la version française de Deep End
Alors que la polémique enfle autour de cette sortie, les lecteurs francophones devront encore patienter avant de pouvoir se faire leur propre avis. Pour l’instant, aucune date de publication en français n’a été annoncée, mais il est fort probable que Deep End rejoigne rapidement le catalogue des maisons d’édition ayant publié les précédents romans d’Ali Hazelwood en France.
Reste à voir si la réception sera différente une fois la traduction disponible. Le débat autour de l’exploration du BDSM dans la romance ne cesse de diviser, et Deep End ne fait pas exception.